Demander que les nations viennent…

Ils ont osé demander que les nations viennent et notre Père céleste a répondu merveilleusement à leur prière. Le pasteur René Frey de l’Église Baptiste Évangélique de Rosemont m’a rappelé, au cours d’une récente conversation, un texte messianique phare du où Dieu le Père offre à Dieu le Fils :

René a souligné : « À Rosemont, nous demandons au Père que les nations viennent à nous; et si vous le faites, elles viendront! » Et elles sont venues. À l’heure actuelle, l’Église de Rosemont compte plus de 350 personnes, qui représentent environ 32 nations. Chaque dimanche, une merveilleuse mosaïque forme l’Église de Rosemont. Des gens de partout dans le monde se rassemblent pour un temps d’adoration par leur foi au Seigneur Jésus-Christ.

L’Église de Rosemont est située dans le quartier stratégique de l’est de Montréal, à moins d’un kilomètre du stade olympique. Non seulement c’est une Église multiculturelle, mais elle est également l’Église-mère qui a donné naissance à cinq autres Églises du Fellowship dans la région du grand Montréal (Longueuil, Verdun, Rivière-des-Prairies, Montréal-Nord et Côte-des-Neiges). Chacune des Églises-filles a la même ouverture multiculturelle et la même détermination pour évangéliser les Montréalais, qui ont de grands besoins spirituels. Gloire à Dieu!

Les pasteurs René Frey et Dominique Guichard m’ont partagé certaines de leurs stratégies pour exercer un ministère multiculturel efficace. En voici quelques-unes :

  1. Un leadership multiculturel - Il existe au sein de la congrégation de Rosemont de vastes groupes linguistiques et culturels distinctifs (des hispanophones, des haïtiens, des Africains, etc.) qui ont besoin d’être représentés au sein de son équipe de leaders, si bien que ces groupes se sentent liés de manière vivante. En tant que pasteurs, ils recherchent de manière intentionnelle et prient dans ce sens, à identifier et à former des leaders spirituellement capables, issus de ces groupes, pour qu’ils servent au sein de l’équipe pastorale.
  2. La célébration de la diversité culturelle - À Rosemont, vous entendrez souvent les strophes d’un cantique ou d’un chant interprétées en différentes langues, et à l’occasion, des chorales formées par différents groupes culturels. Sur le plan géographique, les membres de cette Église proviennent de différentes régions de Montréal; c’est pourquoi les 19 groupes d’études bibliques sont très importants pour assurer la cohésion et encourager la croissance spirituelle des gens. Un certain nombre de ces réunions sont en portugais, en Congolais, en créole, etc., bien que Rosemont soit une Église francophone et que tous ses services soient en français.
  3. L’équilibre entre les groupes culturels - À travers toute cette célébration joyeuse de la diversité culturelle, les leaders recherchent activement, par la prière, la sagesse pour qu’aucun groupe ne domine, et ainsi éviter que les autres se sentent mis de côté. Maintenir un tel équilibre exige d’avoir du discernement spirituel, une objectivité et une volonté de régler les problèmes rapidement. Voilà le défi et le prix que représente le leadership d’une communauté multiculturelle.
  4. Un programme missionnaire des plus énergiques

Les gens provenant d’autres nations qui se joignent à une Église multiculturelle désirent voir cette Église atteindre les autres nations à l’échelle planétaire. Rosemont est dotée d’un programme énergique qui envoie des missionnaires à l’étranger, et ils ont même adopté un peuple non encore atteint, celui qui adore les abeilles en Asie du Sud-Est. Ils ne demandent pas seulement à Dieu d’envoyer les nations vers eux; ils cherchent à aller vers les nations.

Pour en savoir plus sur cette belle famille, rendez-vous sur leur site Internet : http://www.eglisederosemont.ca. Une chose encore plus importante : osez demander à notre Père du ciel d’envoyer les nations à votre Église et soyez préparés lorsqu’elles viendront. Comme le pasteur René le dit si bien, « Si vous le demandez, elles viendront. »

 

David Dobson est le directeur de l’Œuvre française du Fellowship