Le nouveau visage des missions

Les réfugiés bhoutanais

Loin du Canada, un groupe de personnes au Bhoutan, ayant un héritage népalais, ont été forcées de retourner au Népal. Ils ont été rejetés à nouveau et envoyés dans des camps de réfugiés au Népal, à proximité de la frontière. Trois cents d’entre eux ont été autorisés à venir en Colombie-Britannique. Cinq ans auparavant, en provenance du Népal, le pasteur Kamal Ghamal est arrivé au Canada, avec sa femme et ses deux fils. Il s’est joint au Fellowship et a commencé à exercer un ministère à l’Église Richmond Baptist. Au cours des deux dernières années, Kamal a établi des liens avec les réfugiés bhoutanais, grâce à un médecin chrétien qui parlait népalais. Un petit groupe d’étude biblique a commencé et a grandi, si bien qu’entre 35 et 40 personnes se rencontrent chaque semaine à Coquitlam. Plusieurs d’entre elles sont venues à Christ au début de cette année. Onze personnes se sont fait baptiser. Leur passion pour l’évangélisation et leur amour pour Christ sont évidents qu’ils veulent les partager avec d’autres réfugiés. Se pourrait-il que Dieu ait amené ces gens sur nos rives afin qu’ils viennent à la foi puis qu’ils ramènent le message à la maison, dans un pays fermé aux missions d’implantation d’Églises?

Les travailleurs migrants hispanophones

Il y a trois ans, un fermier, un pasteur d’origine mexicaine et le directeur des ministères culturels se sont rencontrés pour discuter d’un ministère auprès de 3 000 travailleurs migrants provenant du Mexique et du Guatemala venus pour travailler dans le sud de la Colombie-Britannique. Aujourd’hui, une armée de bénévoles sert entre 120 et 150 travailleurs la plupart des week-ends par le soccer, les cours d’anglais langue seconde, la nourriture, l’évangélisation et la formation de disciples. Aucun de ces jeunes hommes n’avait entendu une présentation claire de l’évangile. Le pasteur Carlos Carrion travaille à plein temps à diriger ce ministère en croissance. 175 personnes ont fait profession de foi, toutes sont retournées dans leur pays et peuvent avoir partagé leur foi avec ceux qu’ils aiment. Maintenant, ce sont des familles complètes qui viennent à Christ. La vision de l’implantation d’Églises au Mexique est intégrée dans ces nouveaux croyants dont beaucoup proviennent de petites villes éloignées des grands centres. Se pourrait-il que Dieu utilise ce programme destiné aux travailleurs migrants pour amener ces jeunes hommes au Canada afin qu’ils entendent l’évangile et qu’ils retournent dans leur pays pour faire l’implantation d’Églises au Mexique?

-Dan Chapman est le directeur des ministères culturels du Fellowship du Pacifique.