Sur le terrain : en transition

Le 13 juin 2013 à Toronto, une occasion d’importance a été soulignée au Pearson International Airport. En effet, l’aumônier Bryan Fox a passé le bâton à l’aumônier Peter King. Ce dernier sera désormais l’aumônier principal de cet aéroport. Mais, tout comme Caleb, Bryan n’a pas terminé son ministère simplement parce qu’il a atteint l’âge vénérable de sa retraite. Voici le récit de ces deux hommes.

« Caleb »

People - Brian FoxEn juin 1997, je venais de commencer un nouvel emploi en tant que gestionnaire en technologie de l’information dans une grande entreprise affiliée à IBM. C’était difficile. Je ne m’enflais pas la tête, mais je me sentais comme si je nageais debout. J’avais passé toute ma vie d’adulte à conseiller quelqu’un quelque part. Dans la vingtaine, c’était en tant que pasteur. Dans la trentaine, c’était de retour dans une entreprise en tant que gestionnaire où j’ai acquis le surnom de « Bryan le baptiste ». Chaque fois que quelqu’un traversait une période difficile, j’encourageais cette personne à tenir un journal, pour que lorsque Dieu la sortait de ses difficultés, elle puisse jeter un regard en arrière en secouant la tête et remercier Dieu dans une attitude de sincère gratitude. Maintenant, c’était à mon tour.

Cette année-là, en octobre, je nageais en eaux troubles si bien que j’ai décidé de suivre mon propre conseil à propos de la tenue d’un journal. « Seigneur, je suis tout à toi pour que tu puisses m’utiliser où et quand tu le désires, mais j’aimerais sortir du monde des affaires et retourner travailler à temps complet pour toi. Cela semble impossible, les références, l’argent, les dettes, les occasions, mais tu es le Dieu de l’impossible. Pourrais-tu me donner ce privilège, s’il te plaît? » Il m’a laissé patienter pendant six ans et quatre mois avant d’ouvrir une porte et c’est ainsi que j’ai commencé le ministère en tant qu’aumônier dans un aéroport. J’ai secoué la tête. Je le fais toutes les fois que je regarde en arrière. Avec Dieu, rien n’est impossible.

Au cours des sept dernières années, j’ai servi en tant qu’aumônier principal. Ce fut un privilège pour moi et je suis très reconnaissant pour ce travail. Cependant, lorsque j’ai eu 65 ans il y a quelques mois, j’ai senti que le temps était venu de tirer ma révérence, mais pas entièrement. Je poursuivrai mon travail d’aumônier à l’aéroport, et je continue de secouer la tête, émerveillé, tous les jours!

—Bryan Fox poursuit son travail au ministère de l’aumônerie à l’aéroport, ainsi que son travail d’aumônier dans trois résidences d’aînés à Brampton et à Mississauga en Ontario.

 

Aucune expérience n’est laissée pour contre

« Avez-vous déjà pensé à l’aumônerie à l’aéroport? » Cette question, posée par une dame de mon Église de maison, a servi de tremplin à mon odyssée dans un ministère chrétien à plein temps que je n’aurais pu m’imaginer. Quinze années plus tard, je ne peux que regarder derrière et m’émerveiller de la manière dont Dieu, dans sa souveraineté, a élaboré son plan et ma raison d’être (Éphésiens 2.10) de trois manières particulières.

La préparation : « Selon l’économie de Dieu, aucune expérience dans la vie n’est gaspillée », a écrit un auteur sagace. Je suis d’accord. Mon éducation dans un pays multiculturel comme la Guyane alliée à vingt-six années comme employé chez Air Canada a servi comme préparation de mon ministère à l’aéroport international le plus achalandé et le plus vaste au Canada. De plus, le Seigneur a dirigé des hommes et des femmes consacrés dans ma vie, non seulement pour me mener au Christ, mais pour exercer un travail de mentorat tout au long de mon parcours, afin que je fasse de même envers les autres.

La participation : Le fait de servir dans un tel champ missionnaire a fait en sorte que j’ai côtoyé plus de quarante mille travailleurs à l’aéroport ainsi que plus de trente millions de passagers par année, et a constitué un véritable privilège. Ainsi j’ai pu réconforter des voyageurs en détresse après les effets de l’attentat du 11 septembre et voir des vies précieuses être transformées par l’Évangile de Jésus-Christ. Mon rôle d’aumônier d’un aéroport a vraiment été l’histoire de la merveilleuse grâce de Dieu.

L’expectative : Au moment où j’amorce mon nouveau rôle d’aumônier évangélique principal au Pearson Airport, je suis reconnaissant de la promesse de la fidélité de Dieu (I Thessaloniciens 5.24), et j’ai aussi hâte de découvrir la manière dont Dieu va utiliser notre équipe d’aumôniers pour atteindre ceux qui sont perdus au nom du Christ, à deux pas de la grande région de Toronto!

Après avoir exercé un ministère d’aumônier au Pearson International Airport de Toronto, en Ontario, Peter King est maintenant aumônier principal dans cet établissement.