L'amour est un muscle

L’Évangile de Jésus-Christ peut-il se résumer en un seul mot de synthèse? L’amour est assurément un thème central du message de Jésus. Il en a été le modèle sous toutes ses facettes comme le décrit I Corinthiens 13. Le Seigneur a enseigné à propos de l’amour. Luc 10 renferme l’une des illustrations les plus puissantes du Nouveau Testament. L’histoire du bon Samaritain présente des aperçus spirituels sur la manière dont l’amour peut s’exprimer.

Nous découvrons par les actions du Samaritain qu’en ce qui concerne l’amour, il s’agit moins d’une question de sentiments que de l’action qui en découle. L’amour est un muscle : il s’agit de quelque chose que nous faisons qui génère un sentiment. Il est souple, s’active et passe à l’action pour répondre au besoin des autres. Comme pour tout autre muscle, il faut le contracter sans quoi il s’atrophie.
Dans Luc 10.30-37, sur les lieux du crime, trois hommes réagissent de manière différente. Le sacrificateur (v. 30-31) garde ses distances. « […] et passa outre » (Colombe). Certains d’entre nous évitent de s’approcher de ceux qui sont dans le besoin et gardent leurs distances : s’ils s’approchent de cette situation, ils risquent d’être blessés.

Le deuxième homme, « Un Lévite arriva de même à cet endroit; il le vit et passa outre » (v.32) (Colombe). Il voit la victime et poursuit son chemin. N’aimons-nous pas ralentir pour observer les lieux d’un accident pour mieux accélérer pour nous rendre à notre prochain rendez-vous très important? Curieux du besoin des autres, nous sombrons cependant rapidement dans l’apathie.
La troisième réaction provient d’un homme inusité : un Samaritain, quelqu’un méprisé par les gens civilisés et convenables. Le verset 33 souligne : « […] le vit et en eut compassion. »

L’amour est toujours initié par les yeux. Il y a des gens blessés autour de nous, mais notre tourbillon nous empêche de les voir. Centrés sur nos tâches, nous passons devant eux sans les voir. Certains d’entre nous sont atteints d’un déficit d’attention spirituel et sont facilement distraits. L’amour écarte les affairements et la suractivité pour que nous puissions voir le besoin. Demandez à Dieu de vous munir d’un radar spirituel. Si nous nous préoccupons des besoins, nous serons plus avisés.

Faites une pause maintenant. Fermez les yeux et imaginez le visage des gens que vous côtoyez tous les jours. Avec eux, vous travaillez, allez à l’école ou vivez dans le même quartier. Pour chacun des visages qui vous viennent à l’esprit, pouvez-vous écrire le défi d’importance auquel fait face cette personne? Quels sont vos résultats? Nous allons au travail, à l’école, au centre sportif, au magasin avec ces gens et bien souvent nous ignorons tout de leurs besoins.

L’amour pousse notre regard à réagir (« […] le vit […] » v.33) et notre cœur à agir (« […] en eut compassion. ») Si la sensibilité commence par le regard, c’est avec l’ouïe que commence la sympathie (nous écoutons) et trouve son point culminant avec notre cœur (nous agissons).

L’amour est un muscle.

L’année 2014 a été déclarée « l’année de l’amour » par notre Fellowship. Notre verset thématique est Jean 13.35 (Colombe) : « À ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » L’amour est puissant. Dans ce numéro de L’Essor, vous découvrirez des récits qui démontrent l’amour de Dieu et qui témoignent que des vies sont transformées. Dieu nous appelle à agir.