L’eau vive
Comme elle est incolore, inodore et presque sans goût, l’eau peut facilement passer inaperçue, jusqu’à ce qu’on en manque.
La plupart d’entre nous en profitent en abondance au point que nous avons cessé de penser à ce que nous deviendrions sans elle. Nous ouvrons le robinet, tirons la chasse d’eau, remplissons notre baignoire, nos piscines et nos réservoirs d’eau, et nous nous procurons des bouteilles d’eau griffées en si grand nombre que si nous les réunissions bout à bout, elles feraient plusieurs fois le tour de la terre. Nous posons ces gestes sans même y penser.
Je me demande ce qui arriverait si les bouteilles d’eau n’étaient plus disponibles et si rien ne sortait de nos robinets. En d’autres mots, comme le dit le vieil adage : l’absence permet au cœur de réfléchir.
L’eau est essentielle à la vie sous toutes ses formes sur cette planète. Selon ses proportions, le corps humain renferme entre 55 % et 78 % d’eau. Chaque jour, selon la température et l’humidité ambiantes, selon ses activités et d’autres facteurs, l’humain a besoin d’entre un et sept litres d’eau pour éviter la déshydratation.
Cependant, dans bien des régions du monde, l’eau n’est pas facilement accessible; et même lorsqu’elle l’est, elle n’est pas nécessairement potable.
Au Honduras, à la Casa Hogar, où Mélodie Francis, missionnaire du Fellowship à l’étranger, exerce son ministère, le manque d’eau constitue un problème. AIDE (l’aide humanitaire à l’étranger du Fellowship) aimerait creuser un puits sur la propriété de l’orphelinat pour procurer une source stable d’eau potable aux quarante-deux enfants et aux membres du personnel de cet établissement.
Mélodie explique l’utilité d’un puits à la Casa Hogar.
Il y a souvent des pénuries et l’établissement manque d’eau pendant deux ou trois jours. « Vous pouvez imaginer combien il nous faut être créatifs lorsqu’il s’agit de tirer la chasse d’eau, de faire la lessive ou la vaisselle et de nous laver les mains! » Bien sûr, l’orphelinat possède un système pour recueillir l’eau de pluie qui est fort utile en cas d’urgence, mais qui dépend de l’arrivée de la pluie!
Le manque d’eau potable suscite de nombreux problèmes de santé : l’hépatite, les parasites, la dysenterie sont tous apparus un jour ou l’autre à la Casa Hogar.
Avec l’aide de plusieurs Églises de notre Fellowship, et grâce à AIDE, la Casa Hogar est maintenant dotée de jardins de légumes, d’une serre ainsi que d’un poulailler qui fournissent de la nourriture à l’établissement. De plus, la vente des denrées supplémentaires contribue à son soutien. Toutefois, tous ces éléments ont besoin d’eau potable ainsi que d’un système d’irrigation pour être florissants et pour permettre à l’orphelinat d’être autonome.
Par ailleurs, la Casa Hogar a bénéficié de partenariats avec plusieurs de nos Églises du Fellowship au Canada. Par l’entremise de la construction de serres et de murs de sécurité, du projet de réfection du toit et de l’acquisition d’une génératrice, tout comme du parrainage des enfants, les liens tissés entre le Canada et le Honduras sont étroits et précieux. Grâce au projet de creusage d’un puits, ces liens se resserreront et renforceront ceux qui recevront l’eau abondante, issue d’une vague de compassion et de générosité qui les bénira, eux, qui ont tant besoin de savoir que quelqu’un se soucie d’eux. L’objectif financier de ce projet est de 40 000 $.
Jésus a proclamé qu’il est « l’eau vive » (Jean 4.10). Non seulement la Casa Hogar est fondée sur le principe de répondre aux besoins physiques et émotionnels des enfants, mais elle est également fondée sur la réponse à leurs besoins spirituels. Comme c’est souvent le cas, la réponse à un besoin physique d’une personne va de pair avec la réponse à un besoin spirituel.
Vous pouvez aussi répandre l’eau vive, tant sur le plan physique que spirituel, grâce à votre participation à l’Eau vive au Honduras. Après tout, personne ne peut vivre sans elle.