Nos plus sincères remerciements

Au moment où notre famille du Fellowship dit au revoir à l’Œuvre française et accueille un nouveau modèle de soutien envers l’implantation d’Églises au Québec et dans les régions francophones du Canada, il me semble à propos de faire parvenir un message de remerciement à toutes les Églises et à toutes les personnes de notre grand pays qui ont soutenu si fidèlement nos missionnaires au fil des ans.

Depuis 1958, ils ont accordé leur soutien financier, ont accueilli les ouvriers dans leurs foyers et ont écouté avec grand intérêt les récits des merveilleuses bénédictions que le Seigneur a répandues auprès des croyants canadiens-français. Même avant cela, lors des premiers jours de persécution dans les villes minières du nord du Québec, en Abitibi, jusqu’à la formation de petits groupes de croyants partout au Québec, les Canadiens anglais ont donné généreusement pour que l’œuvre progresse, que des gens en viennent à connaître le Seigneur et que des ouvriers puissent récolter la moisson.

Beaucoup de pasteurs francophones ont été soutenus financièrement et beaucoup de prières ont été prononcées, lorsque les croyants de notre Fellowship cherchaient à favoriser la croissance des nouvelles Églises qui venaient de se former. Dès les premiers jours, de jeunes étudiants au séminaire ont entendu l’appel de Dieu et se sont engagés dans un domaine où ils devaient apprendre une nouvelle langue et s’intégrer à une nouvelle culture pour atteindre les âmes perdues. Chaque été, des étudiants du collège et de l’université avec des connaissances élémentaires de la langue française consacraient leur temps et leurs efforts pour faire avancer notre cause.

En ce qui nous concerne, dès le début de notre expérience auprès du Fellowship, nous avons reçu un appui important. En effet, nous avons d’abord bénéficié de l’enseignement des missionnaires soutenus par les Églises du Fellowship et, plus tard, nous avons joint leurs rangs en exerçant un ministère de la Parole auprès des croyants de l’Église d’Ahuntsic à Montréal.

Puis, en 1994, Marcel a accepté de devenir directeur de la députation de l’Œuvre française. Ensuite, nous avons voyagé énormément au Canada pour représenter nos Églises et nos ouvriers dans un grand nombre d’Églises anglophones. Quelle expérience merveilleuse pour nous, puisque nous avons rencontré des croyants qui ont eu un fardeau pendant des années pour les âmes perdues de notre province aux grands besoins et qui ont donné avec tant de fidélité dans le but que des gens viennent à la connaissance de Christ! Nous avons rencontré de jeunes gens qui rêvaient de venir nous aider à répandre l’Évangile. Nous avons été émerveillés par la générosité de nos compatriotes canadiens qui ont beaucoup donné pour que de nouvelles Églises puissent acquérir des bâtiments adéquats pour leur culte d’adoration.

Maintenant, lorsque nous entendons parler des projets de partenariats directs entre des Églises situées à des kilomètres les unes des autres, de langues et de cultures différentes, nous nous rappelons les premiers jours de l’Église chrétienne. Dans la plupart des épîtres, les auteurs bibliques relatent l’amour entre les Églises, les dons qu’elles ont envoyés pour aider celles qui étaient dans le besoin et leurs visites fréquentes, car elles communiquaient étroitement les unes avec les autres. Alors, c’est avec un cœur rempli de reconnaissance envers la générosité des Églises anglophones que nous regardons vers l’avenir, forts d’une relation nouvelle et plus étroite encore entre les membres de la famille de Dieu.

Pour consulter la liste de nos ouvriers francophones, cliquez sur l’essor-rbe.ca et suivez les liens de notre dernier numéro.