Mon histoire… notre histoire

People - 2013-Steve Jones editorialAu cours de ces dernières années, notre Fellowship a adopté un verset thématique annuel. Celui de 2015 se trouve dans Luc 19.10 : « Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. » (Colombe)

Le salut est l’œuvre glorieuse de Dieu. Sans relâche, Jésus cherche sans cesse les gens et les sauve partout sur la terre. Nous sommes ses aides, participant à sa mission. En effet, sa mission est la nôtre. L’Église n’a pas tant une mission que la mission a une Église.

Luc 19.10 est le dernier verset du passage qui relate le ministère de Jésus en route vers Jérusalem. Il se termine par l’histoire de Zachée et résume plusieurs thèmes abordés dans ce livre, particulièrement celui qui explique l’identité d’un disciple de Jésus et la transformation qui s’en suit dans la vie de ce croyant. En effet, c’est une chose pour une personne de croire, c’est une autre chose que d’être animé d’un sentiment d’appartenance. Le passage se termine avec Jésus, le bon berger qui cherche et sauve les perdus. (Luc 19.10)

D’une certaine manière, mon histoire est semblable à celle de Zachée. Pour mieux apercevoir Jésus, Zachée était monté sur un très grand sycomore, poste de surveillance de choix; ainsi, il pourrait mieux étudier ce fameux messie sans se faire voir pour autant.

J’agissais ainsi lorsque j’étais jeune. En effet, j’ai été élevé dans un foyer aimant où j’ai reçu certains enseignements religieux. J’ai été confirmé à mon Église, une congrégation anglicane, ce qui a contribué à nourrir mon intérêt d’enfant pour les choses spirituelles. Je croyais que Jésus était notre sauveur, mais je n’étais pas sûr qu’il était mon sauveur. Je n’avais aucun intérêt pour son Église, et je ne voulais certainement pas attirer l’attention sur mon intérêt pour les choses spirituelles.

Jésus a traversé Jéricho, subjugué par la foule. Il a levé les yeux, a aperçu Zachée et l’a même appelé par son nom. Jésus a aussitôt ordonné à Zachée de descendre de l’arbre immédiatement (Luc 19.5). Ils ont fixé un moment pour que Jésus aille manger chez Zachée, ravi d’inviter Jésus chez lui. Ce dernier ne se rendait pas tant chez Zachée pour y manger que pour nourrir les âmes affamées de ses paroles.

Pour ma part, ma famille a quitté Montréal pour emménager à Brampton, en Ontario, où adolescent, je me suis fait deux amis : Bill et Ian qui allaient exercer une influence déterminante sur mon parcours spirituel. Aujourd’hui, Bill est pasteur au sein du Fellowship et Ian est pasteur en Caroline du Sud. Jésus a utilisé ces amis pour me diriger subtilement vers lui, le sauveur.

Ce rendez-vous divin a eu lieu le 24 décembre 1978, la veille de Noël, pendant un culte d’adoration.

Dans Luc 19.8, nous lisons que Zachée se tenait debout devant le Seigneur, lui qui avait failli tomber à genoux quand Jésus est arrivé dans sa maison. Zachée s’est repenti et a cherché à pratiquer la restitution des biens qu’il avait pris. Nous voyons au verset 9 que Jésus exerce la réconciliation.

À une Église presbytérienne en cette veille de Noël de 1978, je me suis rendu, j’ai tout abandonné, je suis tombé à genoux et j’ai ainsi changé de citoyenneté. Trois semaines plus tard, j’ai commencé à fréquenter une Église du Fellowship, la Bramalea Baptist Church, et j’ai pris part à son ministère dynamique du groupe Collège et Carrière. La transformation semblait radicale, mais elle a pris du temps, aux côtés du personnel attentionné et de mes nouveaux amis qui m’ont accompagné dans mon cheminement.

Je fréquentais l’Ontario College of Art et le Sheridan College’s Animation School dans l’espoir d’être un jour réalisateur, mais le Seigneur m’a appelé au ministère dans les deux ans qui ont suivi ma conversion. Dans sa providence, le Seigneur voulait que je participe à sa mission et que j’exerce une influence sur les autres à faire de même.

Luc 19.10 présente une déclaration fondamentale concernant la mission de Jésus : celle d’un berger qui cherche et qui sauve ceux qui sont spirituellement perdus, dans nos familles, notre voisinage, nos écoles, notre lieu de travail, nos Églises, nos villes et notre pays.

Les gens qui mènent des vies troublées ont besoin de la miséricorde et de la grâce de Jésus. Ils ont besoin de notre amour plutôt que de notre jugement. Ils ont besoin de nous, les disciples de Jésus, et de s’engager en mission.

Le présent numéro de L’Essor présente des témoignages de la grâce de Jésus et des histoires de salut ici et ailleurs. J’espère que ces récits sauront nous encourager et nous convier à participer à la mission de Christ. À lui soit la gloire!