Dieu est à l’œuvre

Comprendre

L’automne dernier, le Seigneur nous a conduits à inviter l’Église à participer à une campagne de neuf semaines, intitulée : « Une vie centrée sur l’Évangile. » C’est ainsi que nous avons invité tout le monde à s’inscrire dans de petits groupes. Chaque dimanche, nous avons prêché sur un sujet qui allait être étudié par les participants pendant la semaine précédente. À notre grande surprise, l’Église a répondu à l’appel à 110 % (ce qui veut dire que des visiteurs non-croyants se sont également inscrits à cette initiative)! J’ai découvert que ma foi était étroite : je n’avais pas préparé suffisamment de feuillets d’étude.

Au cours de ces neuf semaines, la compréhension de l’Évangile de l’Église s’est élargie. Beaucoup de groupes ont tant aimé cette expérience qu’ils ont poursuivi leurs rencontres au-delà de la période fixée. Le point culminant de cette démarche a été la conversion d’une femme, Lise, qui est venue à la foi en Christ pendant cette campagne! Elle a déclaré qu’elle avait compris le pardon de Jésus pour la première fois!

Nous avons conclu cette campagne en offrant le livre de J. D. Greear intitulé Évangile pour la somme de 5 $. Nous avons ainsi vendu quarante livres.

Commencer à comprendre

Catherine, une mère de trois jeunes enfants a commencé à fréquenter notre assemblée pour donner à ses enfants une éducation religieuse, même si elle prétendait être une athée. Nous, les Québécois, nous sommes pleins de contradictions. Elle fréquente notre assemblée depuis un an et sert même à l’Église. Nous l’aimons beaucoup.

À ma surprise, elle m’a révélé dernièrement autour du repas de midi qu’elle ne se considérait plus comme athée. Son parcours l’a conduite à croire au Dieu de la Bible ou au « Dieu des discours » comme elle l’appelle. Elle m’a confié qu’elle croyait en l’amour de Dieu, mais qu’elle peinait à croire que Dieu l’aimait!

« L’an dernier, je pensais : je ne veux pas sombrer dans la désillusion. Je suis grande maintenant; je n’ai pas besoin de croire en Dieu simplement pour me rassurer. Maintenant, je suis capable de me dire… même si l’univers est contrôlé par des lois physiques mesurables et explicables, ce qui ne réduit en rien la possibilité que Dieu existe, que Dieu ait pu créer tout cela… s’il a tout créé, alors cela voudrait dire qu’il nous aime, n’est-ce pas? Il nous aime…, mais cela est encore trop pour moi de penser qu’il peut vraiment m’aimer moi… Pourtant, si je devais écrire encore à ce propos l’an prochain, je pourrais voir les choses d’une autre manière. »

« Il comprend cela, mais votre parcours n’est certainement pas terminé. », lui ai-je répondu. Elle a acquiescé à mes propos d’un signe de la tête.

Joignez-vous à moi dans la prière et implorons Dieu d’accompagner cette dame et tous les autres afin qu’ils puissent découvrir combien son amour envers nous est grand.

—Karl Fortin est le pasteur implanteur de l’Église Connexion de Plessisville au Québec.