Adopté Deux Fois

Summer 2015 - adopted twice article« […], mais lorsque les temps furent accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi, afin de racheter ceux qui étaient sous la loi, pour que nous recevions l’adoption. Et parce que vous êtes des fils, Dieu a envoyé dans nos cœurs l’Esprit de son Fils, qui crie : Abba! Père! Ainsi tu n’es plus esclave, mais fils; et si tu es fils, tu es aussi héritier, grâce à Dieu. » Galates 4.4-7.

J’ai été adopté alors que j’avais un peu plus d’un mois. Tout au long de mon parcours, j’ai découvert beaucoup de choses dont personne ne parle concernant l’adoption. Ainsi, dans les années soixante, dans ma jeunesse, personne ne parlait du fait que beaucoup d’enfants adoptés souffrent d’un trouble de l’attachement.* La gravité de ce trouble dépend de la stabilité de son environnement. Bien que j’aie connu une belle enfance avec ma sœur aînée et mon frère plus jeune, je ne me suis jamais senti à ma place. Notre prédisposition génétique différente et nos personnalités divergentes ont fait que je me suis senti détaché d’eux.

J’ai vraiment lutté pour trouver ma propre identité au fur et à mesure que je grandissais. Mon Église d’attache, la Calvary Baptist Church à Oshawa, constituait le plus merveilleux endroit pour un enfant en croissance. Il y avait des gens formidables qui ont vraiment connecté avec moi et qui m’ont encouragé dans ma foi, allant des professeurs de l’école du dimanche aux dirigeants de la Christian Service Brigade. Âgé de huit ans, je me souviens d’avoir prié avec ma mère dans ma chambre, un certain dimanche après-midi. Cependant, je ne comprenais pas à cette époque qui était Dieu ni son amour envers moi. Je connaissais bien sûr toutes les histoires, mais elles ne m’interpelaient pas.

Lorsque j’ai atteint neuf ans, un moment crucial de ma vie est survenu. J’ai été victime d’actes sexuels (victime de contacts sexuels selon les termes de la loi lorsque la victime a moins de seize ans). J’étais donc devenu un jeune homme sexualisé, moi qui luttais déjà à trouver qui j’étais. Cette expérience m’a convaincu que je ne connaîtrais jamais ni ne sentirais l’amour de Dieu. Lorsque j’ai atteint l’âge de la puberté, la situation s’est aggravée.

J’ai été initié à la pornographie, qui est devenue une sorte de drogue pour moi. Mes parents ont fait de grands efforts pour établir tous les bons contacts dans ma vie. Ils étaient au courant de certaines de mes luttes, mais à cette époque, l’information ou l’aide psychologique n’étaient pas offertes comme ils le sont aujourd’hui.

À l’adolescence, dans ma lutte, je suis devenu en colère. En effet, j’étais en colère d’avoir été abandonné par ma mère biologique, en colère parce que je ne semblais pas cadrer avec ma famille, en colère parce que j’avais subi une expérience sexuelle importune, et à peu près n’importe quoi me mettait simplement en colère. Parfois, j’ai pris plaisir à être méchant envers les gens : envers les enfants à l’école, envers les membres de l’équipe de hockey, et j’ai même humilié des sans-abri. Pendant cette période de confusion et de rébellion, j’ai conservé mon masque à l’Église. En effet, je participais activement à la Christian Service Brigade, j’enseignais à l’école du dimanche, je chantais à la chorale et j’assistais régulièrement aux réunions du groupe de jeunes. Tout ceci n’était qu’apparence. Je luttais avec le fait de ne pas connaître Dieu, parce que je croyais que je ne serais jamais assez bon pour cela, surtout depuis que je vivais dans la honte de ce péché secret qui me rongeait tout entier.

En février 1983, je me suis retrouvé à la retraite du camp de neige à la Muskoka Bible Conference. C’est Roy Lawson qui était le conférencier ce week-end-là. Le samedi soir, Roy prêchait du haut de l’estrade et moi, le rebelle, j’étais assis au dernier rang de la salle : si j’avais été plus au fond, j’aurais été assis dans la neige. Lorsque Roy a commencé à prêcher, j’avais la ferme intention de ne prêter aucune attention à ses paroles. Mon cerveau embrouillé par des substances chimiques était porté à s’évader de toute façon. Puis, cela est arrivé. Roy s’est levé, nous a tous regardé et a déclaré : « je sais que vous êtes venus ici ce soir et que vous vous interrogez sur Dieu et son amour envers vous. Je sais que vous vous adonnez à la drogue. Je sais que vous fumez et que vous buvez. Et je sais que vous couchez avec votre petite amie et que vous couchez également avec ses amies. » « Wow » ai-je pensé « l’un des responsables de notre groupe de jeunes a dû remettre la liste de mes péchés à Roy! » Je me sentais comme quelqu’un qu’on avait dénoncé. Puis la situation est devenue surnaturelle. Roy n’avait pas quitté l’estrade, mais c’était comme s’il se trouvait à un mètre de moi. Ce qu’il a dit ensuite a fait cesser mon cœur de battre. Il a dit que Dieu m’aimait tel que j’étais. C’était la toute première fois de ma vie que je savais et que je ressentais que Dieu m’aimait vraiment.

Ce serait merveilleux si je pouvais dire qu’à partir de ce moment-là tout s’est déroulé comme sur des roulettes, mais cela n’a pas été le cas. Même si je luttais encore avec la pornographie, j’ai dû travailler très fort pour abandonner la drogue et l’alcool et je ne me sentais plus aussi en colère qu’auparavant. Je sentais davantage de liens avec ma famille et j’ai commencé à me rendre compte que mes parents ne m’avaient pas traité différemment de ma sœur et de mon frère. Ils me traitaient comme une personne qui avait une personnalité différente et des émotions distinctes. Enfin, tout cela était logique.

Au cours de ces luttes, j’ai rencontré une merveilleuse jeune femme. Elle était la sœur de mon beau-frère. Je me suis dit que s’il avait épousé ma sœur, je pourrais certainement épouser la sienne! C’est ainsi que le 17 août 1991, j’ai épousé Ellie, ma merveilleuse épouse.

La plus grande qualité de ma femme mis à part sa beauté, son intelligence et sa joie de vivre est sa capacité d’encourager les autres. Elle croit en moi et m’a encouragé à gravir des sommets que je n’aurais jamais soupçonné pouvoir atteindre. Elle m’a encouragé et m’a incité à étudier à l’école biblique, à participer aux missions urbaines et à en démarrer une, même lorsque personne ne voulait nous soutenir. Elle m’a également encouragé à obtenir du soutien psychologique pour gérer ma colère et m’a soutenu lorsque j’ai enfin affronté mes problèmes avec la pornographie.

Au printemps de 1992, moins d’un an après notre mariage, de manière inattendue, ma femme et moi avons senti l’appel de Dieu à travailler auprès des jeunes de la rue, à Oshawa. À cette époque, les missions urbaines à Calvary n’existaient pas encore. J’étais en train de lire Vivre en disciple, le prix de la grâce de Dietrich Bonhoeffer, lorsque j’ai senti que j’avais besoin de quitter notre Église d’attache pour trouver une communauté de foi qui encouragerait notre désir de créer une mission urbaine. C’est ainsi que nous nous sommes rendus dans une Église locale fondée par A. B. Simpson, parce qu’il croyait que les missions urbaines étaient toutes aussi importantes que les missions outre-mer. Là-bas, ma femme et moi avons commencé à travailler auprès des jeunes gens. Il nous est rapidement devenu évident qu’ils avaient beaucoup de questions auxquelles je n’avais aucune réponse à offrir. J’ai donc saisi l’occasion de m’inscrire à l’Ontario Bible College.

Dans cet établissement, j’ai fait la rencontre de Dion Oxford. Après notre service du culte de Noël, Dion m’a invité à prier avec lui. Je me rappelle d’avoir pensé : « Mon gars, nous venons de sortir du culte! Puis-je avoir une pause? » Mais il a insisté pour que nous priions. Et c’est ainsi que nous nous sommes rendus à cette réunion de prière; je me suis traîné les pieds (un thème récurrent dans ma vie). Un groupe de personnes, âgées de 18 à 19 ans, tous de dix années de moins que moi composaient cette cohorte de prieurs. Pendant la prière, ils ont pleuré pour les sans-abri de Toronto. Bien sûr, j’avais déjà vu pleurer des personnes plus âgées, mais pas des jeunes. Lorsque j’ai vu les membres de l’équipe des missions urbaines de l’OBC, j’ai compris qu’il manquait quelque chose dans ma vie. Je n’avais jamais pleuré pour quelqu’un auparavant. En février 1993, je me suis joint à l’équipe des missions urbaines qui remettaient des repas du midi à des gens sans-abri dans la rue. Je pourrais tant écrire sur ce que j’ai vu et ce que j’ai appris au cours des trois ans que j’ai passés au sein de cette équipe. Pendant cette période où j’ai eu l’occasion de travailler auprès des prostitués mâles, des travestis et des prostitués transgenres, ma femme a donné naissance à notre fils en 1994, puis à notre fille en 1996.

Mon parcours scolaire comprenait un stage pastoral qui s’est très mal passé. J’ai donc remis ma démission et je suis parti en proie à un très grand découragement. Je me sentais accablé et blessé. Assis dans le salon, je pleurais et me demandais ce que Dieu faisait de ma vie. C’est à ce moment précis que Dion a téléphoné. Il était devenu directeur de la Friendship Room de l’Armée du salut et il se demandait si Ellie et moi nous voudrions ouvrir un établissement de pédicurie où entre autres choses, nous aurions à laver les pieds des sans-abri. J’ai refusé; cependant, Ellie, ma femme, à l’esprit plus aiguisé que le mien, pensait qu’il s’agissait d’une grande idée. J’ai cédé et c’est ainsi que ma femme et moi, nous avons donc lavé les pieds de personnes sans-abri. Je suis sûr que Dieu riait. Cette expérience a été la plus grande leçon d’humilité de ma vie et m’a transformé. Certains jours, elle me manque. Par ailleurs, nous avons lavé plus de 2 000 pieds pendant les deux années où nous avons tenu ce petit établissement.

 Nous étions parvenus à comprendre notre appel de Dieu à travailler auprès des démunis et des sans-abri. Cependant, ma santé a décliné et en avril 1999, ma carrière à la General Motors a pris fin. Néanmoins, l’occasion de travailler à temps partiel pour une agence qui œuvrait auprès des personnes sans-abri d’Oshawa s’est présentée. J’ai donc été embauché en tant que responsable des jeunes et nous avons intitulé ce programme The Refuge. À cette époque, mon équipe était composée d’un bénévole et de moi-même. Nous allions là où nous trouvions des jeunes, avec un briquet et un jeu de carte pour outils d’évangélisation. D’ailleurs, je suis devenu un bon joueur d’Euchre. D’abord à l’extérieur, notre travail à The Refuge est passé à l’intérieur. En avril 2002, nous avons ouvert notre premier centre de jeunes; il a fallu dix années pour que cet appel devienne concret.

Le besoin de disponibilité est l’une des choses que j’ai comprises clairement. Au fil du temps, j’ai fait la connaissance de plusieurs agents de police qui travaillaient auprès des jeunes. L’une de leurs plus grandes frustrations consistait en ce que les gens qui voulaient travailler auprès des jeunes de la rue voulaient faire ce travail aux heures qui leur convenaient et non à celles des jeunes. Cet état de fait me semblait étrange et je me suis toujours rendu disponible à ces agents, quelle que soit l’heure. Un soir, ils ont téléphoné chez moi à 23 h 30, car ils avaient besoin d’aide. En effet, ils avaient appréhendé une jeune fille de 14 ans pour prostitution et ils m’ont demandé de venir au poste. À cette époque, je n’avais aucune accréditation particulière. Ces agents m’ont encouragé à devenir aumônier. Par ailleurs, au poste de police, même un pasteur ordonné ni un travailleur social accrédité ne pouvaient franchir la réception aussi rapidement qu’un aumônier. Voilà comment et pourquoi j’ai fait ma demande et j’ai été reçu en tant qu’aumônier du Fellowship.

Depuis ces tout premiers jours où nous fréquentions les rues, The Refuge compte désormais six employés à temps plein. Nous disposons d’un budget de plus de 400 000 $ et chaque année nous rencontrons plus de 500 jeunes. Vous souvenez-vous des missionnaires qui vous racontaient des récits sur la provision de Dieu, des récits si extraordinaires qu’ils étaient difficiles à croire? Ce n’est que lorsque j’ai commencé à dépendre de Dieu pour les moindres choses, comme le fait d’avoir quelqu’un pour livrer du jus d’orange lorsque nous n’avions rien à donner à boire à nos jeunes, que j’ai commencé à croire. Puis lorsque les gens du groupe d’étude biblique nous ont demandé quels étaient nos besoins et que j’ai répondu d’emblée : « Du lait, aucun de ces jeunes n’a de lait » et ils se sont mis d’accord sur-le-champ de réunir les milliers de dollars nécessaires pour offrir à nos jeunes deux verres de lait deux fois par jour. C’était il y a quatre ans environ et ils honorent toujours cet engagement. Dieu a accompli tant de choses de tant de manières.

L’une de nos provisions les plus importantes nous est parvenue par la Calvary Baptist Church à Oshawa vers laquelle nous sommes retournés après un parcours de dix ans. Ils ont inclus Celebrate Recovery dans leur programme. Ce volet comporte un programme intitulé The Landing destiné aux jeunes. Nous en avons été ravis. Cependant, pour être en mesure de participer à la direction de ce programme, il est nécessaire que vous le fassiez d’abord dans son entier. Je ne croyais pas que ce programme me convenait. Après tout, la pornographie n’est pas une dépendance, n’est-ce pas? Et puis, tout était maitrisé dans ma vie concernant ce domaine et je n’avais pas besoin d’aide. D’ailleurs, j’étais missionnaire à temps plein, aumônier, mari et père de deux enfants. Mais je me suis forcé à y prendre part et là, avec l’aide de Celebrate Recovery, j’en suis venu à comprendre la véritable acceptation de Dieu envers moi et ma place dans ce monde a changé pour toujours. La honte qui m’habitait depuis si longtemps, le besoin d’acceptation que je ne pouvais assouvir, l’énorme peur de la solitude ont tous été comblés par l’amour et l’acceptation de Christ. Jusqu’à présent, j’ai ainsi perdu 33 kilos pour la première fois dans ma vie. Ainsi, je ne mangeais plus pour cacher ma peine. J’ai dit adieu à la pornographie pour la première fois de ma vie. Je pouvais vraiment célébrer ma restauration. Aujourd’hui, quatre années plus tard, je suis donc le chef principal des cuisines de Papa Bear’s Real Canadian BBQrew, l’entreprise sociale de The Refuge. Notre ministère croît de manière dont je n’avais jamais osé rêver.

J’ai ainsi été adopté… deux fois. Désormais, en tant qu’héritier du Créateur aimant de ce monde, je suis pleinement conscient et je comprends profondément la véritable signification de cette adoption.

Bible verse pics - Dave Peppiatt—Dave Peppiatt est aumônier du Fellowship, membre de la Calvary Baptist Church à Oshawa en Ontario, membre du personnel de The Refuge, qui œuvre auprès des jeunes de la rue et chef principal de la cuisine de Papa Bear’s Real Canadian BBQrew, un ministère de The Refuge.

*Le trouble de l’attachement est une condition caractérisée par la très grande difficulté d’une personne à établir des relations intimes et durables, fondées sur la confiance. Ces personnes peuvent nouer une relation d’attachement insécurisante avec les autres, tout en étant capables de démontrer un certain degré de proximité. D’une manière générale, dans leurs relations avec les autres, les personnes qui éprouvent des problèmes d’attachement démontrent davantage des degrés excessifs de méfiance ainsi que des schèmes de comportements extrêmes. Leurs relations reflètent une intimité réduite; ces personnes éprouvent des difficultés à démontrer du plaisir et de la bienveillance mutuelle envers les autres. (Tiré de l’Attachment Association of Canada, traduction libre)


Le refuge

The Refuge Youth Outreach Centre, une halte-accueil située à Oshawa, en Ontario, se consacre aux jeunes de moins de 25 ans, sans-abri, ainsi qu’à ceux qui sont actifs dans la rue. Elle a pour mission de démontrer l’amour inconditionnel et la bienveillance de Jésus-Christ à ceux qui souffrent, ceux qui sont perdus et négligés, par une intervention pratique et compatissante ainsi que par la prévention.

Il faut savoir que 92 % des jeunes accueillis par le Refuge sont des victimes de violence sexuelle, physique et émotionnelle, trop souvent maltraités par des membres de leur famille, des gens à qui ils devraient faire confiance et qui devraient les aimer de manière inconditionnelle. La communauté bienveillante du Refuge établit des relations auprès de ces jeunes et leur permet d’être autonomes pour faire de meilleurs choix et les conduire vers la guérison.

Summer 2015 - papa bearsPar ailleurs, depuis 1999, le Refuge a aidé 3 573 jeunes. L’an dernier, 11 736 repas y ont été servis, 573 jeunes ont bénéficié d’un ministère à 9 987 occasions et 275 nouveaux jeunes se sont engagés. Chaque jour, nous voyons entre vingt et trente personnes et nous offrons quinze programmes hebdomadaires conçus pour susciter des vies transformées.

Tels une forteresse et un havre sûr, le Refuge est comme une famille où le jeune peut guérir et apprendre à avoir de nouveau l’espoir. Nous accordons une grande importance à l’amour inconditionnel qui est prodigué à toute jeune personne qui franchit notre porte. Lorsque des personnes se préoccupent vraiment des autres et sont prêtes à aider ces jeunes de toutes les manières possibles, ces derniers commencent à prendre leur vie en main.

Étant donné le haut taux de chômage chez les jeunes, leurs luttes incessantes et quotidiennes pour s’insérer dans la société, nous avons démarré une entreprise de restauration spécialisée dans la rôtisserie. Cette entreprise, Papa Bear, a pour mission de perfectionner les habiletés et le développement des jeunes, membres de la communauté du Refuge, qui démontrent des aptitudes, animés par le désir d’améliorer leur vie et qui ont besoin de direction et de connaissances pour y parvenir.

Chacun des participants fait partie d’une équipe de cuisiniers qui a pour objectif de présenter aux clients une expérience culinaire de rôtisserie unique et personnalisée. L’objectif de Papa Bear est d’offrir un environnement d’apprentissage et de travail où les jeunes se sentent mis au défi, respectés et incités à rendre des comptes pendant qu’ils recherchent l’excellence pour répondre aux exigences de la vie adulte. Chaque jeune développe ainsi des habiletés qui l’aideront à faire de meilleurs choix de vie. Cela comprend le développement des aptitudes à la vie quotidienne, des compétences professionnelles, de la dynamique de groupe et de la gestion de conflit. Notre objectif est de les aider à apprendre à interagir dans la société.