Esclaves? Affranchis!

Le 25 mars 1807, le Slave Trade Act a reçu la sanction royale en Angleterre, après une vaillante campagne menée par William Wilberforce, un parlementaire réformé et chrétien évangélique. Un tournant venait de se produire dans la société occidentale, mené par des chrétiens qui cherchaient à changer la société.

Par ailleurs, les manchettes ont rapporté en 2015 que le poisson que nous achetons au supermarché pourrait très bien avoir une saveur amère. En effet, selon une enquête sur le terrain, en Asie du Sud-est, des hommes d’une trentaine d’années, après avoir été attirés par des capitaines de chalutiers qui les ont leurrés par la promesse d’un travail rémunéré  se retrouvent dans des cages, forcés de travailler entre vingt et vingt-deux heures de suite, en péchant et en traitant le poisson péché dans des bateaux frigorifiques dans des conditions innommables. Selon un système de passeurs, d’intermédiaires qui vendent ces hommes aux capitaines, un homme vaut environ 1 000 $.  C’est ainsi qu’un bon nombre de ces hommes trouvent la mort et leurs cadavres jetés aux requins, quand ils ne sont pas enterrés dans le village près du port, sous de faux noms. Les rares esclaves qui réussissent à s’échapper trouvent refuge sur une île et vivent dans la forêt d’expédients, en proie à la peur constante d’être découverts et assassinés par crainte qu’ils ne parlent. Il s’agit d’un marché de cent tonnes de poissons par mois, péchés par ces esclaves, qui profitent à de grandes industries dans le monde qui acheminent ainsi ce poisson jusque chez nous.

Si l’esclavage revêt plusieurs formes qui semblent franchir l’épreuve du temps, il n'y a de véritable libération du péché et de l'esclavage qu’en Jésus-Christ seul. En lui, toute chose devient nouvelle. L'espoir véritable renaît. En lui seul, se trouve la rédemption par le pardon des péchés confessés.

Nous lisons dans l’épître aux Galates 5.1 : « C’est pour la liberté que Christ nous a libérés. » et dans l’épître aux Éphésiens 1.7 : « En lui, nous avons la rédemption par son sang, le pardon des péchés selon la richesse de sa grâce. »

Le numéro estival de L’Essor parle justement de cette rédemption qui se vit dans les Églises du Fellowship, d’un océan à l’autre.