L’abstinence, le tri, l’action, la compassion

Au cours des dernières années, les médias ont abondamment parlé de nouvelles de toutes sortes à la vitesse de l’éclair grâce à la technologie. En effet, à la vitesse de l’éclair, nous savons en direct ce qui se passe dans notre monde. Par ailleurs, les manchettes et les nouvelles en général, selon des chercheurs, sont génératrices de stress chez les lecteurs et auditeurs. Certains établissent un lien direct entre le flot de nouvelles sur les médias sociaux et le TSPT (trouble de stress post-traumatique) temporaire.

Selon ces chercheurs canadiens et américains qui ont fait des études auprès de fervents consommateurs de nouvelles sur les médias sociaux, le fait de lire des nouvelles où une situation d’urgence est exposée par des images, des textes évoquant des situations dramatiques comme celles d’une catastrophe naturelle ou de meurtres en série génère dans le cerveau des gens qui reçoivent de telles informations un sentiment d’urgence, de menace et d’impuissance. Ce qui rendrait ces gens particulièrement hyper vigilants et inquiets.

Les spécialistes en la matière proposent de faire une désintoxication de nouvelles, une abstinence temporaire pendant quelques jours aux personnes qui éprouvent de tels symptômes de stress aigu pour les aider à décompresser. Par la suite, ils suggèrent de faire le tri de l’information reçue.  Mieux encore, d’autres recommandent aux gens d'accomplir un geste concernant une nouvelle particulière. Ainsi, lorsqu’une catastrophe naturelle survient quelque part dans le monde, après avoir pris connaissance d’une telle nouvelle, il est bon de passer à l’action et d'accomplir un geste concret et participatif pour aider les victimes. Cette démarche correspond à l’équation suivante : nouvelles = compassion.

Lors d’une situation d’urgence, comme celle générée par une catastrophe naturelle par exemple, AIDE nous informe sur les nouvelles de l’heure. Dans des pays où des ouvriers, des missionnaires, du personnel du Fellowship à l’étranger sont à l’œuvre sur le terrain. Cette division du Fellowship nous lance un appel, à nous porteurs de la Bonne Nouvelle, pour que nous puissions en toute confiance, et avec compassion, à notre tour, passer à l’action en faisant parvenir un don pour aider les gens dans le besoin en répandant l’amour de Christ.

L’apôtre Paul nous y encourage si justement dans l’épître aux Philippiens : « Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, avec crainte et tremblement, mettez votre salut en action […] » (Philippiens 2.12, Colombe)