La valeur de la générosité

Le monde interprète les choses par les nombres. Statistiques, pourcentages et sondages sont tous établis par les nombres. Les entreprises sont évaluées selon les profits qu’elles génèrent. Les Églises sont jugées selon le nombre de membres qu’elles comptent et par leur équilibre budgétaire. Nous déterminons nos manières et nos moyens selon le pourcentage de notre revenu, ou selon notre valeur nette. Dans la Bible, les lois mosaïques indiquent que les croyants doivent donner selon un dixième de leur avoir : la dîme.

Dans le contexte spirituel, nous évaluons le montant des fruits par lesquels Dieu nous bénit et comment nous le louons et le glorifions pour son œuvre. La croissance est incontournable dans notre relation avec Dieu, qu’elle soit personnelle ou bien mesurée selon nos réalisations par le travail. Le semeur plante les semences pour susciter la moisson tirée de son travail, même s’il sait que c’est Dieu qui est le Seigneur et Maître de la moisson. À lui soit la gloire. Les nombres ont leur place dans la bonne intendance de notre argent également. Il y a un autre indicateur qui montre nos progrès spirituels. Pourtant nous retenons souvent nos ressources.

Le peuple de Dieu a été appelé à financer le bâtiment de la maison de l’Éternel dans l’Ancien Testament. Nous lisons dans I Chroniques 29.9 (Colombe) :

« Le peuple se réjouit de leurs (offrandes) volontaires, car c’était avec un cœur sans partage qu’ils s’étaient portés volontaires pour l’Éternel ; et le roi David en eut aussi une grande joie. »

Imaginez le fait de donner non seulement d’un plein gré, mais avec bonheur et joie. La générosité, c’est agir avec grand cœur, avec libéralité, sans contrainte, sans égoïsme. Ce n’est pas le montant que vous donnez, mais la manière dont vous le donnez, c’est l’attitude plutôt que l’aptitude qui compte aux yeux de Dieu.

Ceux qui ont un cœur disposé à donner à Dieu avec libéralité considèrent le montant comme une chose secondaire.

Que se produit-il lorsque nous donnons ainsi ? Des bénédictions nous environnent. Nous sommes bénis d’avoir plu à Dieu à l’aide de notre trésor terrestre. Notre attitude à cœur ouvert démontre ainsi qu’il possède toutes choses. Les bénéficiaires de ce don sont bénis. L’œuvre de Dieu est bénie, de même que son peuple et Dieu est ainsi glorifié. Nous voyons la moisson, et son royaume croît lorsque des âmes sont sauvées, des croyants baptisés, des missionnaires envoyés, des vies déchirées guéries et le monde transformé.

La Bible dit que lorsque nous ne donnons pas, nous volons Dieu. Malachie 3.8-10 (Colombe) :

« Un être humain peut-il frustrer Dieu ? Car vous me frustrez et vous dites : en quoi t’avons-nous frustré ? C’est sur la dîme et le prélèvement ! Vous êtes frappés par la malédiction et vous me frustrez, la nation tout entière ! Apportez à la maison du trésor toute la dîme, afin qu’il y ait des provisions dans ma Maison ; mettez-moi de la sorte à l’épreuve, dit l’Éternel des armées (et vous verrez) si je n’ouvre pas pour vous les écluses du ciel ! Si je ne déverse pas pour vous la bénédiction, au-delà de toute mesure. »

Non seulement nous volons Dieu, mais nous nous volons nous-mêmes. Nous nous empêchons ainsi d’expérimenter l’enthousiasme de l’engagement et de la moisson de l’œuvre de Dieu. Nous nous volons nous-mêmes en évitant de montrer aux autres ce que signifie avoir une planification financière qui investit dans les affaires du royaume éternel et qui génère des intérêts en croissance spirituelle. Nous nous volons nous-mêmes en empêchant Dieu de nous bénir au-delà de notre imagination. Notre don travaille véritablement de concert avec notre croissance spirituelle.

Gord Baptist est directeur de l’Avancement du Fellowship et peut être joint au 519 821-4830 poste 244, par télécopie au 519 821-9829 ou par courriel : gbaptist@fellowship.ca.