Les meilleures pratiques en matière de soins de l’âme

Spring/Summer 2017 - Van rees image« Pour vous, frères, ne vous lassez pas de faire le bien. » 2 Thessaloniciens 3.13. Le problème, c’est que nous le faisons… parfois. Nous savons que nous devons « […] racheter le temps, car les jours sont mauvais. » (Éphésiens 5.16) et remettre notre vie (Jean 15.3) et nous discipliner à la sainteté (1 Timothée 4.7), mais que faisons-nous lorsque nous sentons que notre réservoir est vide ? Comment nous offrons-nous nous-mêmes comme sacrifices vivants sans y laisser notre peau ?

Attendre Dieu

Job a pris un tesson (Job 2.8), Élisée avait un genêt (1 Rois 19.5), David avait une caverne (Psaumes 57 et 142) et Jésus avait un jardin (Mathieu 26 et Hébreux 5.7-8). Lorsque la vie était bouleversante, ils ont recherché la solitude. Ils se sont arrêtés et ont attendu Dieu, et Dieu les a rencontrés, a pris soin d’eux et a répondu à leur cri du cœur. Ces récits, et tant d’autres comme ceux-ci nous décrivent le genre de Dieu que nous servons : il rencontre les gens là où ils sont, il ne les condamne pas d’être là, mais il ne les laisse pas où ils sont non plus ; il parle de la vérité qui remplace les mensonges et toute cette démarche est imprégnée d’amour qui croît ensuite dans le cœur de ceux qu’il rencontre. La relation est non seulement réconfortante, elle nous transforme.

Connais-toi toi-même

Lorsque nous prenons le temps de connaître Dieu de cette manière, il nous révèle des faits importants nous concernant. Si nous ne sommes pas florissants là où Dieu nous appelle à le servir, nous devons lui permettre de sonder notre cœur pour trouver la racine du problème et entendre son diagnostic. Suis-je l’objet de surmenage parce que je ne tente d’accomplir que ce qu’il peut faire ? Quelle gloire propulse mon service ? La sienne ou la mienne ? Suis-je en train de faire déborder ce que je ne permets pas d’intérioriser ? Mon vase est-il suffisamment propre pour que sa gloire s’y propage ? Est-ce que je me rappelle que tout dans la vie est un ministère ou y a-t-il un domaine qui prend toute ma vie en otage ? Est-ce que je permets à Dieu d’exercer un ministère de grâce et de vérité dans ma vie par son corps ?

Il est fondamental que nous connaissions ses réponses à ces questions : voilà le diagnostic. Une fois que nous les connaissons, il nous appelle à prendre tout le médicament qui guérira notre âme : grâce sur grâce. Et comme tout médicament qui éradique la maladie, nous devons le prendre en entier.

Pourquoi donc ?

Nous ne pouvons pas donner ce que nous n’avons pas reçu. Ceux qui servent le Seigneur se retrouvent aux prises avec les mêmes luttes que nous. Lorsque nous sommes en lutte et que Dieu vient à notre rencontre, qu’il plante nos pieds sur la terre ferme, nous sommes prêts, avec un doux respect, à donner une réponse à l’espoir qui se trouve en nous.

 

— Betty-Anne est membre de la Hespeler Baptist Church à Cambridge en Ontario, contribue à faciliter le réseau canadien de la Biblical Counseling Coalition, en plus d’aider au démarrage de départ de cette dernière.