La Morningstar Christian Fellowship à Toronto en Ontario

Le multiculturalisme au Canada est une politique officielle. En effet, aujourd’hui de plus en plus d’immigrants aux vastes arrière-plans culturels font du Canada leur chez-soi. L’idée d’une culture canadienne distincte et enracinée est débattue. Dans bien des cas, cela mène à un mouvement de ressac malsain de protectionnisme culturel ou pire : une attitude de supériorité. Ceci étant dit, comment et pourquoi l’Église devrait-elle adopter le multiculturalisme ?

  1. Saisissez la définition de l’Église en tant « qu’homme nouveau » où les nationalités et la culture sont incorporées en une nouvelle création, un peuple céleste et prêchez à vous-même ainsi qu’aux autres.
  2. Comprenez le témoignage puissant d’une Église multiculturelle dans un pays où les gens ne se sentent pas « chez eux ».
  3. Dans votre direction pastorale, faites de la place aux nouveaux Canadiens.
  4. Accordez aux gens le temps de dire ce qu’ils veulent, comment ils le veulent, le temps qu’ils le veulent. Vous parviendrez au fil du temps à la compréhension mutuelle que vous recherchez, mais d’une manière qui communique le respect.
  5. Le sarcasme est légitime, mais demeure une forme de discours risquée, même pour les gens qui cherchent à saisir les subtilités de notre langue et de notre personnalité. Il ne vaut pas la peine de prendre un risque auprès de nouveaux Canadiens qui ont fait l’expérience de paroles dures sous des formes que vous ne pouvez saisir.
  6. Profitez plutôt d’un nationalisme amical et compétitif pendant la tenue des Jeux olympiques et lors d’événements sportifs.
  7. Beaucoup de Canadiens de souche s’inquiètent que leur culture soit abandonnée ou rejetée. Comprenez plutôt que la plupart des nouveaux Canadiens désirent être des citoyens de notre pays.

— Bob McGregor est pasteur principal de la Morningstar Christian Fellowship à Toronto en Ontario.