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FR 7x7Depuis la fondation du Fellowship, les Églises anglophones de partout au Canada reconnaissent le Canada francophone comme l’un de leurs champs missionnaires reçus de Dieu, dans leur voisinage immédiat. Par leurs efforts missionnaires, un mouvement d’Églises du Fellowship francophones a ainsi vu le jour ; aujourd’hui, il compte environ 80 congrégations, guidées de façon compétente par la direction de l’AÉBÉQ, la région francophone du Fellowship. Ce mouvement, parvenu à maturité, existe à l’intérieur du champ missionnaire dont le nombre d’évangéliques est sous le seuil de 1 %, ce qui explique notre aide continue envers ce dernier, cependant d’une manière différente.

Depuis le début de 2015, le Fellowship a encouragé les partenariats entre des Églises anglophones de partout au Canada et les congrégations francophones qui se reproduisent, leurs projets d’implantations d’Églises ou des régions francophones particulières dotées d’une présence éparse de l’Évangile. Au cours des trois dernières années, soixante-quinze partenariats se sont concrétisés. La Bramalea avec Terrebonne-Mascouche ; la Forward, de Cambridge en Ontario avec Saint-Jérôme ; la Stoneridge de Lower Sackville en Nouvelle-Écosse avec Saint-Léonard ; la Fort Saskatchewan en Alberta avec Oasis à Deux-Montagnes et la First à Timmins en Ontario avec le projet régional de l’Abitibi, n’en sont que quelques-uns.

Quel est l’aspect concret de ces partenariats ? Terrebonne-Mascouche a envoyé sa jeunesse à Brampton en Ontario pour échanger avec celle de Bramalea sur son propre terrain. Ecclésia à Saint-Jérôme a fait l’achat d’une ancienne salle de cinéma au cœur de leur champ missionnaire. Ses partenaires lui ont procuré des équipes de bénévoles pour l’aider dans ses rénovations. Depuis maintenant plusieurs années, les implantations d’Églises francophones ont invité leurs communautés respectives à se joindre à elles en démontrant des actions bienveillantes envers leurs voisins. Des équipes provenant des Églises partenaires avaient besoin d’apprendre un peu de français pour participer à ces initiatives et ont laissé une impression durable. De nouvelles manières créatives pour exprimer ces partenariats ont été confiées à l’imagination de ceux qui se sont investis dans ces relations, qui, bien qu’interculturelles, sont devenues étroites.

— Terry Cuthbert est coordonnateur et mobilisateur francophone.