À la mémoire de ces fidèles serviteurs

« [] La femme qui craint l’Éternel est celle qui sera louée. Récompensez-la du fruit de son travail et qu’aux portes ses œuvres la louent. » Proverbes 31.30.

Marianne Petit-Clerc 1941-2011

Marianne Petit-Clerc s’est éteinte le 1er août dernier à la suite d’une très brève maladie. Elle laisse dans le deuil sa compagne d’œuvre Carole Silvera, sa famille, mais également sa grande famille spirituelle d’ouvriers, de femmes chrétiennes, et bien sûr de nombreux enfants qui ont été touchés par ses ministères multiples.

Marianne a grandi dans la région de Montréal. Ses parents sont venus à l’Évangile durant son enfance et c’est à 12 ans qu’elle a accepté le Seigneur Jésus-Christ comme son Sauveur personnel. Cet été-là, au Camp de Béthel, elle a senti l’appel de Dieu pour le servir à temps plein. Elle s’exprime à propos de l’une des 7 487 promesses de Dieu ainsi :

« Une fois cette promesse saisie, je savais que je n’aurais pas à m’inquiéter. Je comptais sur le fait que mon Père céleste, mon Berger, mon Ami allait prendre soin de moi dans les moindres détails. »[1]

Cette phrase témoigne bien de l’attitude de Marianne, pleine d’une confiance inébranlable en son Sauveur, qui a marqué sa vie entière.

Marianne a travaillé pour Bell Canada pendant dix ans, témoignant à ses collègues de travail, enseignant une classe de l’école du dimanche, dans les clubs de la Bonne Nouvelle dans les maisons, dans les églises et à l’hôpital Shriner’s, tout en étant secrétaire de l’Église de Longueuil. Ayant quitté son emploi, suivant l’appel du Seigneur, elle s’est rendue aux États-Unis pour suivre un cours de trois mois à l’Institut de l’Association pour l’Évangélisation des Enfants. En janvier 1967, elle a poursuivi des études au Grand Rapids School of the Bible and Music. Après avoir passé l’été au pavillon Sermons de la Science de l’Expo 67, elle a servi le Seigneur pendant un an comme missionnaire de l’Association pour l’Évangélisation des Enfants. Voulant approfondir ses connaissances de la parole de Dieu, elle a donc poursuivi des études à l’Institut Biblique Béthel pendant trois ans. En mai 1971, après l’obtention de son diplôme, elle a commencé à travailler à plein temps comme missionnaire de l’Association d’Églises Baptistes au Québec.

Au bureau de l’Association, elle a œuvré comme traductrice pour SEMBEQ, puis pour le Centre des ministères du Fellowship de Guelph et de l’Œuvre française. Au fil des ans, elle a exercé bien d’autres ministères en plus de son travail à plein temps.

Depuis 1981, elle a été active au sein de son Église locale, Terrebonne-Mascouche, où elle a enseigné auprès des enfants, des adolescents, des femmes et des moniteurs. Conférencière auprès des femmes, elle a formé des moniteurs de l’école du dimanche, a été directrice du premier camp d’enfants au Camp des Bouleaux et a enseigné à Parole de Vie Béthel. Dans ses temps libres, elle a traduit, écrit et publié, avec sa collègue, Carole Silvera, du matériel de l’école du dimanche, des livres destinés aux enfants et aux groupes de femmes. Ayant à cœur la formation de moniteurs, elle a publié des livres à leur intention aux éditions Bérékia.

Son travail ici-bas étant achevé, Marianne est allée rejoindre Jésus-Christ. En nous disant au revoir, elle nous laisse plusieurs ouvrages, du matériel pour l’école du dimanche, des recueils de chants, et surtout l’exemple d’un travail consacré et fidèle pour le Seigneur, ainsi que l’assurance de la revoir là-haut, glorifiant Dieu.


[1] Pourquoi prier quand on peut s’inquiéter? Marianne Petit-Clerc et Carole Silvera, Éditions Bérékia, 2008.


 

M. Ernest Keefe 1929-2011

Ernest Keefe envisageait à faire carrière au sein de la NLH. Au cours d’un match, il a été gravement blessé si bien qu’il a commencé à réfléchir à propos de sa relation avec Dieu et il a pris la décision qui allait changer sa vie pour toujours. Après sa convalescence, il a continué à avoir du succès au hockey. Prêt d’avoir atteint son but, Dieu l’a appelé à jouer un rôle plus grand encore : Ernie est devenu pionnier de l’évangile au Québec, dans une période difficile de son histoire. Il a été appréhendé pour avoir distribué des bibles à Asbestos. Mais il a persévéré et a démarré une église dans cette ville. Ernest a exercé un ministère à Trois-Rivières, Montréal et dans plusieurs autres régions du Québec. (D.R.)

Les directeurs, les étudiants et les enseignants du Séminaire SEMBEQ sont reconnaissants envers Dieu pour les dons qu’Il a donnés à Ernest Keefe dans le domaine du pastorat, de l’évangélisation, de l’implantation de nouvelles Églises et du soin d’Églises en transition au Québec.

Nous sommes privilégiés de l’avoir eu comme enseignant, rédacteur de cours et théologien!

Nous sommes peinés du départ d’Ernest, mais nous rendons grâces à notre Père pour la contribution et l’héritage qu’il laisse aux Églises de sa province bien-aimée.

René Frey, Pasteur à l’Église baptiste évangélique de Rosemont