La culture québécoise au service de l’évangile en France
L’implication de JBEQ (Jeunesse Baptiste Évangélique du Québec) auprès des missions du Fellowship à l’étranger cet été a permis à un groupe de trois « Jbéquois », accompagnés de Jean-Pierre Gagné, président de l’équipe de directeurs de JBEQ-AGEEQ (Association des groupes évangéliques étudiants du Québec), de se rendre en France de la fin juin à la fin juillet pour prêter main-forte aux Églises françaises dans leurs efforts d’évangélisation.
Ils ont concentré leurs efforts sur quatre projets, d’abord en banlieue parisienne puis en Provence, dans le sud de la France. Avec Pierre B., le missionnaire coordonnateur en France et son fils, Joël, cette équipe comportait en tout six ouvriers dynamiques.
Leur principal objectif était d’encourager les Églises sur place en présentant l’évangile par différents moyens, notamment des bracelets aux cinq couleurs significatives, noir, rouge, vert, blanc, jaune. Ils étaient constamment en train d’expliquer l’évangile par différents moyens, des mimes, des chants sous toutes leurs formes.
(De gauche à droite) Raphaël Asselin (assis), Matthieu Laberge, Jean-Pierre Gagné, Jessica Healy, Joël et Pierre B. et Rachel, une missionnaire américaine jouant du violon. |
Ils ont également organisé des soirées québécoises où les membres de l’équipe, costumés en paysans, ont interprété des airs québécois connus, accompagnés de la guitare, du violon et des cuillères. Tous les moyens étaient déployés : décorations, vidéo sur le Québec, danse folklorique, dégustation de sirop d’érable, quizz rigolos, tirage de prix de présence. Dans la seconde partie de ces soirées, des sketchs étaient interprétés, et les membres de l’équipe partageaient leur témoignage et donnaient une explication de l’évangile.
Leur champ d’action était varié; des « coffee bars » étaient organisés, il s’agit d’endroits où des rafraîchissements sont servis et où des échanges ont lieu ayant pour thème l’évangile. L’équipe se rendait également dans les marchés et y invitait les gens à assister aux soirées québécoises.
Les Jbéquois ont également œuvré lors des cultes du dimanche matin de l’Église locale, assurant l’animation au moyen de chants tirés de Je veux vous dire. Ils ont également effectué des visites en parlant de Jésus, en présentant l’évangile et en assurant un travail de suivi.
Jessica Healy et Raphaël Asselin en costume traditionnel. |
Leurs journées étaient bien remplies, de 9 h le matin jusqu’à minuit. Le Seigneur a véritablement porté tous les membres de l’équipe, renouvelant leur énergie chaque jour. Ils ont poursuivi leur voyage vers le sud, leur destination étant située à une journée de voiture. Ils ont été plongés dans un bain multiculturel intense et, avec le ministère Oasis, ont prêté main-forte dans deux villes différentes. Toutefois, la distribution de vidéos avait lieu dans un contexte moins facile. Bien que cette équipe ait subi un véritable choc culturel, son ardeur a été ranimée par l’Esprit qui les a inspirés et ils ont vu la main de Dieu face aux difficultés du moment, comme la présence de certains intimidateurs notamment.
L’équipe a vu que ces gens, malgré les signes apparents de leur scepticisme, avaient un cœur ouvert à l’évangile et cherchaient l’espoir et qu’une soif spirituelle bien réelle existe dans ce pays.
Au cours de ces quatre semaines, 20 personnes ont manifesté un intérêt sincère envers Jésus-Christ.Les Églises de France ont été très encouragées par l’initiative de cette équipe. Tous ont été touchés par le travail accompli par les Jbéquois et la bénédiction de Dieu. Ces Églises ont besoin d’encouragements pour les aider à persévérer dans leur mission collective qui consiste à présenter Jésus à la société française.
En juillet dernier, tant dans la banlieue parisienne qu’en Provence, elles ont vu leur foi et leur persévérance s’accroître au fur et à mesure qu’elles voyaient Dieu à l’œuvre dans leur communauté.
Jean-Pierre Gagné a partagé à L'Essor, son désir de retourner dans ce pays et mobiliser des équipes du Québec, car la France est ouverte à l’évangile. Au moyen de la culture et des gens d’ici, il est possible d’aider les Églises de France dans l’accomplissement du Grand Mandat.