Les promesses de Dieu nous assurent l’espoir
Dans la présente édition de notre revue L’Essor, nous remercions Dieu pour sa fidélité, car il garde ses promesses. À Mission 48, notre congrès national, je vous ai encouragés à mémoriser le verset thème de 2012 :
« Que le Dieu de l’espérance vous remplisse de toute joie et de toute paix dans la foi, pour que vous abondiez en espérance, par la puissance du Saint-Esprit! » Rm 15.13 (Colombe).
Le thème de ce verset est « l’espérance ». Celle que tout le monde recherche. En effet, une vie sans espérance n’est pas une vie. Lorsque nous attendons les résultats de tests médicaux chez le médecin, nous cherchons l’espérance. De même, un couple dans le bureau d’un conseiller matrimonial recherche l’espérance. Un nouveau diplômé se rendant à un entretien d’embauche, recherche l’espérance. Un homme d’affaires ruiné assis dans le bureau de son fiscaliste recherche l’espérance. Des parents cherchant dans le voisinage leur enfant de trois ans qui est perdu recherchent également l’espérance. Pour notre part, nous nous sommes réjouis en septembre dernier avec la famille Hébert, qui fréquente une Église de notre Fellowship à Sparwood en C.-B., alors que leur espérance en Dieu a porté fruit lorsque leur fils de trois ans, Kienan, est rentré à la maison sain et sauf après avoir été kidnappé.
Nous pouvons nous passer de nourriture pendant quarante jours. Nous pouvons vivre trois jours sans eau. Nous pouvons passer six minutes sans oxygène. Mais nous ne pouvons pas vivre une seconde sans espérance. Nous avons tous besoin d’espérance pour traverser la moindre des épreuves. Où donc pouvons-nous trouver l’aide et l’espérance si nécessaires dans la vie pour tout surmonter? Nous devons nous tourner vers Jésus.
L’espérance nous permet de croire que Jésus tiendra ses promesses. Il accomplira son œuvre dans nos vies, quelles que soient nos luttes. Il nous fera du bien quelle que soit la situation et répondra à nos besoins : Dieu est la source de notre espérance. Rm 15.13 nous dit que nous connaîtrons la joie et la paix et que nous abonderons en espérance si nous avons confiance en lui. Le psaume 52.9b nous souligne : « Je veux espérer (en) ton nom, parce que tu es bon […] ».
Comment pouvons-nous placer notre espérance dans un nom? À l’époque des récits bibliques, le nom d’une personne décrivait qui elle était. Lorsque Dieu a choisi de se révéler, il a choisi d’utiliser différents noms pour décrire son caractère, et à chacun d’entre eux se rattache une promesse, nous assurant la provision d’un bienfait qui nous aidera à affronter la vie. La Bible nous livre des centaines de promesses, nous assurant que Dieu sera fidèle et gardera ses promesses. Nous avons donc toutes les raisons possibles d’être remplis d’espérance dans notre vie et dans celle de nos Églises locales. Dieu achèvera son œuvre dans votre vie et dans celle de notre Église (Ph 1.6).
C’est une promesse. La Bible nous dit dans Rm 8.28 : « Nous savons du reste que toutes choses coopèrent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. » Ce verset ne dit pas que les choses iront selon ma volonté. Ce ne sont pas tous les patients qui iront mieux ni tous les couples qui demeureront mariés ni tous les étudiants qui auront de meilleures notes. Nous le savons. Ce que dit plutôt Rm 8.28, c’est : « […] nous savons que Dieu fait toutes choses pour le bien de ceux qui aiment Dieu […].» Tout d’abord, ce verset souligne que « nous savons » ne parle pas d’un désir, d’un souhait ou d’une pensée positive. Il s’agit là d’une certitude. L’espérance biblique ne constitue pas un simple optimisme ou un sentiment que Dieu pourrait agir en notre faveur. L’espérance biblique est la certitude que quelque chose de bon surviendra dans la vie de mon Église, même si je ressens les choses différemment. Je peux ainsi me reposer en paix avec la certitude que ce qu’il adviendra fait partie du « bon » dessein de Dieu et de son plan pour ma vie.
Rm 8.28 ne nous dit pas non plus que « toutes choses sont bonnes ». Il y a des choses mauvaises dans ce monde. Dieu ne provoque pas le viol ni le cancer. Le fait de suggérer que Dieu soit capable de choses mauvaises ou de péché n’est pas biblique, mais dans une perspective d’ensemble, Dieu promet de susciter du bien et ce, même à partir du mal. C’est comme confectionner un gâteau. Nous rassemblons tous les ingrédients nécessaires. Pris individuellement, bon nombre d’entre eux ne sont pas très savoureux. Avez-vous déjà goûté à une cuillérée de lard? Certaines choses dans la vie sont dures à avaler et ont un goût amer. Ainsi la promesse de Rm 8.28 ne déclare pas que toute chose est bonne, mais plutôt que toute chose dans la vie concourra à notre bien en définitive. Lorsque tous les ingrédients du gâteau sont bien mélangés ensemble, cela donne un dessert fabuleux. Omettez un seul de ces ingrédients, même celui qui goûte mauvais, et le gâteau sera gâché. Dieu crée une tapisserie à partir de nos vies. Il utilise des fils sombres et des fils de couleur vive, de la laine épaisse et des fils de soie légère pour y parvenir. Et lorsqu’il se penche sur nos vies, toutes les laines et les fils forment ensemble une belle tapisserie. Cependant, lorsque l’on regarde l’envers de cet ouvrage, cela ressemble plutôt à un fouillis insignifiant. De quel côté de la tapisserie regardons-nous? En qui reposera notre espérance? Mettons notre confiance et notre foi en Jésus et expérimentons « une espérance qui abonde » dans nos vies.
Dans le présent numéro, vous lirez sur les promesses de notre Dieu, fidèle dans nos vies, et les Églises pleines « de joie », « de paix » et « d’espérance qui abonde. » (Rm 15.13.) Que 2012 soit une année de grande espérance pour notre mouvement d’Églises.