Une promesse accomplie

People - (fr) Besrest 2012L’histoire que je vais vous raconter aujourd’hui est remplie de prière, de persévérance et de l’accomplissement des promesses de Dieu. Le décor est celui de la ville de Baie-Comeau, ville d’environ 25 000 habitants, située sur la rive nord accidentée du Saint-Laurent, à environ cinq heures de voiture au nord-est de la ville de Québec. Baie-Comeau est une ville portuaire dont les activités sont centrées sur le minerai de fer, l’hydroélectricité et la production d’aluminium. C’est d’ailleurs cette ville éloignée qui a vu naître le 18e premier ministre du Canada, Brian Mulroney. (cf. Brian Mulroney, Rae Murphy, Boréal, 1984).

Cependant, ce qui s’est produit à Baie-Comeau au cours des sept dernières années surpasse de beaucoup les triomphes industriels ou politiques du passé. Nous avons vu une Église (l’Église Évangélique Baptiste de Baie-Comeau) membre du Fellowship, plus que quadrupler son assistance si bien qu’elle est maintenant une Église entièrement autonome financièrement depuis la fin de janvier 2012. Gloire à Dieu!

Il n’en a pas toujours été ainsi. À l’automne 2004, l’Église n’avait pas de pasteur permanent depuis quatre ans, et il avait même été question de fermer ses portes. Au cours de plusieurs mois, Dieu a utilisé Huguette et Cléo Leblanc (qui ont tous deux fait face à des problèmes de santé) pour aider cette congrégation et moduler son travail, préparant le terrain pour l’arrivée d’un pasteur permanent. En réponse à la prière, Dieu a dirigé le pasteur Jean-Pascal Besret et sa femme Jeanne pour servir à Baie-Comeau en tant que missionnaires de l’Œuvre française à la fin de l’été 2005. Dieu leur a donné cette merveilleuse promesse alors qu’ils ont commencé leur travail par la foi :  « À celui qui tient ferme dans ses dispositions, tu assures la paix, la paix parce qu’il se confie en toi. » (Ésaïe 26.3) Nous pouvons voir combien Dieu a-t-il tenu ses promesses envers eux, comme il les tient pour nous.

À cette époque, l’Église comptait une vingtaine de personnes, mais sous la direction pastorale de Jean-Pascal, la congrégation a doublé au cours de l’année suivante. L’accent a été mis sur la prière et sur la proclamation de la Parole de Dieu, allié au zèle missionnaire pour atteindre Baie-Comeau et les villes avoisinantes au moyen de l’évangile. Au cours des années suivantes, l’Église a dirigé plusieurs campagnes d’évangélisation, y compris un camp d’évangélisation présenté par Aujourd’hui l’Espoir, où beaucoup d’évangélisation de porte-à-porte a été faite, avec l’aide au cours de l’été de plusieurs équipes d’étudiants de JBEQ. Un travail missionnaire a également été fait à Forestville, une ville qui n’a presque jamais connu d’évangélisation, située à quelques centaines de kilomètres de là. Tous ces efforts ont fait que des centaines de personnes ont entendu parler de l’évangile pour la première fois à Baie-Comeau, à Forestville et dans les environs!

En 2008, l’Église a franchi une étape importante. Après avoir tenu ses rencontres dans le sous-sol d’une église anglicane anglophone pendant des années, la congrégation a été capable de faire l’acquisition de son propre bâtiment dans un secteur industriel de la ville. Dieu a utilisé cet achat pour assurer une présence plus remarquée. C’est ainsi que leurs initiatives d’évangélisation se sont élargies grâce à un ministère de la jeunesse dynamique, un café, mais également en répondant aux besoins des gens. La congrégation a continué à prier et les gens ont continué d’y venir, si bien qu’à la fin de 2011, on pouvait compter plus de 100 personnes chaque semaine à la gloire de Dieu!

Dans une lettre de prière récente, Jean-Pascal a écrit :
« Vous êtes-vous déjà demandé de quoi avait l’air une Église chrétienne en santé? Pour ma part, je l’imagine ainsi : elle est composée de gens enthousiastes pour Dieu, pleins de joie et de vie, remerciant et louant Dieu de tout leur cœur. Je crois qu’elle ressemble à une ruche où il y a une activité constante, où les chrétiens sont à l’œuvre de bien des manières pour prendre soin les uns des autres, sans se soucier du temps ou de l’argent qu’il en coûte. Je vois des chrétiens à la sortie du culte, pressés de mettre en pratique ce qu’ils ont entendu et pleins de zèle pour partager leur foi avec d’autres. J’imagine également des gens qui ne sont pas sauvés, venant à l’église, entendre le message de Dieu d’amour et d’espoir, expérimenter la délivrance de leurs péchés et la guérison dans leur corps et leur esprit.

Je ne prétends pas que notre Église soit parvenue à ce résultat dans tous ces domaines, mais je peux vous assurer que j’aime ce que je vois dans notre Église. J’aimerais que chacun d’entre vous soit avec nous un dimanche matin alors que nous adorons le Seigneur. Faisant votre entrée dans le bâtiment, vous sentiriez la chaleur et l’énergie qui y règnent. Vous verriez des chrétiens joyeux exprimant leur amour et leur gratitude envers Dieu. Vous les entendriez raconter les manières dont Dieu est intervenu dans leur vie, comment les prières ont été répondues et comment témoigner à ceux qui ne croient pas. Vous verriez des croyants servir Dieu de bien des manières. Vous pourriez témoigner d’une communion fraternelle intense au cours du repas de midi après le culte. Vous seriez surpris de remarquer que tous les dimanches, des gens visitent notre église, non, pas en foule, mais ils viennent régulièrement. Beaucoup d’entre eux ont vécu des revers dans leur vie. Chez nous, ils viennent trouver un refuge, attirés par notre amour et par notre compassion, sans parler de tous les autres ministères qui se développent, pour que notre Église puisse être pertinente en ce XXIe siècle. »

Joignez-vous à nous en glorifiant Dieu en ce que l’Église de Baie-Comeau est maintenant une Église du Fellowship autonome et par la grâce de Dieu : elle continuera à croître alors que ses membres garderont en tête de se confier en Jéhovah!