Une année de prière 24 heures sur 24, sept jours sur sept
« Prier vingt-quatre heures sur 24, sept jours sur sept! Êtes-vous sérieux? Je peux difficilement inciter les gens à venir à notre réunion de prière hebdomadaire. Vous devez rêver! » Voilà quelques-uns des commentaires francs que j’ai reçus de la part des pasteurs qui ont répondu à l’invitation à l’initiative de prière 24 heures sur 24, sept jours sur sept du Fellowship lancée à Mission 48 pour l’année 2011. Et pourtant, du premier janvier au 31 décembre 2011, 94 Églises du Fellowship ont relevé le défi de consacrer une semaine à chercher Dieu, qui a ainsi allumé une étincelle à l’intérieur de notre mouvement. Je crois bien que c’est en novembre 2010 qu’elle a pris naissance dans la salle de prière de Mission 48 à Banff.
Voici ce que l’un des pasteurs a exprimé à propos de l’expérience de son Église en participant à l’initiative de prière continue : « Je ne peux contenir la joie que j’ai ressentie par ce que Dieu a fait grâce à cette semaine de prière 24 heures sur 24. Dans toutes mes années de ministère, je ne crois pas avoir jamais vécu une expérience aussi satisfaisante et qui ait exercé une aussi grande influence. J’ai vu Dieu à l’œuvre dans le cœur des gens qui, d’abord appréhensifs, se sont rendus à la Chambre haute pour la première fois, ne sachant à quoi s’attendre. La plupart des gens qui ont participé à cet événement ont confessé qu’avant ce jour, ils avaient éprouvé de la difficulté à prier pendant dix ou quinze minutes, et encore plus de difficulté à prier pendant une heure entière. Ils ne soupçonnaient pas qu’ils pouvaient prier si longtemps. »
Un autre pasteur a souligné : « Le moment de cette semaine que j’ai préféré, c’était lorsque j’ai conduit les partenaires de prière vers la Chambre haute, priant pour eux et ensuite, lorsque j’allais à leur rencontre lorsqu’ils avaient terminé. Ils arrivaient, sans doute un peu craintifs, puis lorsqu’ils ressortaient, la première chose qu’ils me disaient c’était toujours ainsi : " Wow! Comme le temps a filé. J’aurais pu passer une heure encore! " Puis, bon nombre d’entre eux sont allés consulter la liste pour voir s’il y avait encore une plage horaire disponible. Plusieurs personnes sont tombées dans mes bras, les larmes aux yeux, incapables de prononcer une parole. Presque tous ont raconté que Dieu les a rencontrés et qu’il s’agissait là du temps de prière le plus extraordinaire qu’ils aient vécu. »
J’ai été si encouragé lorsque j’ai entendu ces mots : « Je crois de tout mon cœur que l’Esprit de Dieu anime notre congrégation. Il nous appelle à vivre une plus grande relation avec Lui. Il nous appelle à mettre de côté ces choses qui nous détournent de Lui, pour que nos cœurs se mettent au diapason du sien. Alors que nous faisons cela, nous verrons que Dieu nous utilisera d’une manière telle que nous ne saurions l’imaginer. Il ouvrira des portes pour l’évangile, que nous croyons parfois hermétiquement fermées. Il réparera des relations brisées. Il réunira à nouveau des familles. Nous verrons des réponses à nos prières qui démontreront la gloire de Christ ressuscité dans la vie de Son Église. La joie reviendra chez ceux qui ont subi des pertes. L’espoir reviendra chez bon nombre de ceux qui pensent s’être égarés. J’attends avec impatience ce que Dieu fera ensuite. Attendons-nous que Dieu accomplira une œuvre dans nos cœurs et dans Son Église. »
Que pouvons-nous ajouter sinon « gloire à Dieu!» Il ne s’agit pas d’un programme ni même de notre Fellowship; il s’agit d’enfants et de leur Père céleste qui sont en étroite conversation. Quelle valeur cela a-t-il? Nos enfants un jour s’en souviendront en disant : « Vous rappelez-vous de ce moment? » Je remercie Dieu pour toutes les bonnes choses qu’Il a accomplies au cours de cette année qui vient de se terminer. Un remerciement particulier à Dan Shurr, du Centre des ministères national du Fellowship d’avoir été partenaire dans cette initiative.
— Brian Stewart est le pasteur principal à l’Église Parksville Baptist Church, de Parksville en Colombie-Britannique.