Bénis aux côtés des pauvres

Notre ministère s’exerce dans le quartier d’Hochelaga-Maisonneuve, un arrondissement « béni par les pauvres ». « Le pauvre est haï même par son proche […] » nous dit le verset 20 du proverbe 14. Même ce qu’ils pensent n’est pas pris au sérieux.
Denis, l’un de mes contacts, a des problèmes de santé et doit prendre des médicaments de toutes sortes pour fonctionner normalement. Deux choses lui étaient chères : son chien, son meilleur ami et confident, et son appartement. Il ne possède rien d’autre, à part ses vêtements.

Malheureusement, son chien est mort l’été dernier. Denis est venu chez nous pour nous parler de son cher compagnon, auquel il était si attaché.
En octobre dernier, le propriétaire de l’immeuble où il habite a décidé d’habiter l’appartement de Denis qui  devait donc déménager. Mais n’ayant  pu trouver un autre appartement à cause de ses problèmes financiers, il s’est retrouvé à la rue. Que lui arrivera-t-il? Il y a des plusieurs semaines que je ne l’ai vu.

Cette histoire ressemble à celles de beaucoup d’autres comme lui. Ces gens ne font plus confiance à la vie et se méfient de ceux qui les entourent. Comment donc peuvent-ils faire confiance à Jésus-Christ?

Proclamer la bonne nouvelle de Jésus-Christ à ces gens est un défi et cela ne peut être fait sans l’Esprit-Saint.

Pour établir des liens avec ces gens à risque, nous avons deux banques alimentaires : l’une est supervisée par l’Église de Rosemont, l’autre est dans le garage de notre maison qui est également un lieu de rencontre. Des personnes parmi les plus marginalisées de notre société y viennent. Certains s’y rendent pour étudier, d’autres viennent y chercher de l’aide physique et matérielle.

« Elle ouvre ses mains pour le malheureux, elle tend la main au pauvre. » (Proverbes 31.20) et c’est avec sérieux que nous prenons cette tâche.